LVEV - Le Blog de la Vie en Vert

Si 130 villes et communes de Belgique avaient déjà bannis les cirques présentant des animaux, l'Echevin Cyprien Devilers de Charleroi vient d'annoncer que sa ville refuserait désormais d'accueillir les cirques, dont les conditions de détention des animaux ne respectent pas la loi belge : en effet depuis le 1er Janvier 2012 celle-ci impose aux cirques des conditions de détention semblables à celles imposées aux parcs zoologiques. M. Devilers, comme l'Union des Villes et Communes de Wallonie, estime qu'enfermer des animaux sans grand espace est contraire à la législation et que les communes ont une responsabilité dans l'application de ces lois simples concernant le bien-être animal.

Et il a bien raison. En France, de nombreux parcs zoologiques font des efforts colossaux pour mettre à la disposition des animaux des conditions décentes ou simplement acceptables, mais les animaux de cirque sont les malheureuses victimes d'un système "traditionnel" qui enferme des dizaines d'animaux dans des espaces confinés, ou les condamne à l'attache en attendant leur numéro. Un lion dans 1m²...ours dressés pour cirques et tournage qui pendant 20 ans n'ont vu la lumière du soleil que quelques jours par an...animaux non soignés, comme ce lion "libéré" en 2010 qui fut placé et opéré des yeux dans un centre en Afrique du Sud :

De nos jours, le plaisir et la tradition sont excuses à toutes sortes de malversation et exactions indignes qui vaudraient la prison à n'importe quel particulier ou directeur de parc zoologique. Beaucoup de cirques, mais surtout étrangers, se sont penchés sur ce problème et ne présentent plus de numéros d'animaux, mais en France cela reste l'exception qui confirme la malheureuse règle de la maltraitance animale.

Source photo : code-animal.com